Les données
Le niveau d’effort en matière de R&D du cumul des régions composant le SUDOE avoisine 1%, environ la moitié des niveaux moyens de l’Union européenne et bien loin du niveau de 3% fixé dans les objectifs de Lisbonne pour 2010
L’analyse
Malgré les efforts fournis et les avancées obtenues, le niveau d’investissement en R&D+i dans l’espace SUDOE n’est pas encore suffisant et les niveaux de productivité sont inférieurs à la moyenne communautaire. Cela est dû à plusieurs raisons, parmi lesquelles nous pouvons souligner :
- La prépondérance des secteurs traditionnels présentant un faible contenu technologique
- Les dépenses en R&D des entreprises privées, inférieures à celles désirées
- La relation entre les centres de recherche et les entreprises reste faible. Le transfert de technologie vers les PME reste insuffisant.
En outre, cette situation est aggravée par la perte de compétitivité du fait de l’entrée des PECO et par la crise économique. En effet, cette dernière a entraîné une diminution des investissements des entreprises dans des activités qui comportent un risque plus important, comme c’est le cas de la R&D. Néanmoins, toutes les données ne sont pas négatives : une croissance significative du personnel employé en R&D a été constatée ; les entreprises sont de plus en plus conscientes de l’importance de cette activité en tant qu’élément fondamental de survie sur un marché de plus en plus concurrentiel ; et les politiques nationales de R&D+i répondent de mieux en mieux aux besoins des PME.
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Après une sélection d’un groupe de PME, le projet FOODSME HOP permettra d’accompagner ces PME sur une thématique commune : « Alimentation et santé ». Il se concentrera plus particulièrement sur la réduction/substitution des graisses, sucres, additifs et sel.
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